Vous souffrez d’hypercholestérolémie ? Et vous vous demandez comment faire baisser le cholestérol naturellement sans médicaments hypocholestérolémiants tels que les statines ? Alors, cet article est pour vous !
Dans le monde de la nutrition, peu de sujets prêtent autant à controverse que le cholestérol.
Ainsi, certains médecins sont convaincus que la lutte contre le cholestérol passe obligatoirement par des médicaments. D’autres médecins ne sont pas de cet avis.
Au cours des dernières décennies, de nombreuses recherches ont été menées autour du cholestérol et du lien entre celui-ci et les maladies cardiovasculaires. Malheureusement, beaucoup de ces études ont été financées par les intérêts commerciaux de l’industrie alimentaire et du « Big Pharma ».
Mais ne vous inquiétez pas, parce que cet article vous dira tout ce que vous devez savoir.
Voici ce que vous allez y découvrir :
Le cholestérol est un matériau de construction essentiel du corps. Nous ne pourrions pas vivre sans cholestérol.
Il s’agit de la pierre angulaire des hormones stéroïdiennes, de la bile et de la vitamine D. Le cholestérol est un lipide.
Sur l’image ci-contre, vous pouvez voir la structure d’une molécule de cholestérol.
Les hormones stéroïdiennes sont synthétisées à partir du cholestérol. La testostérone, les œstrogènes, le cortisol et l’aldostérone sont autant d’exemples d’hormones stéroïdiennes.
Une infime partie du cholestérol est absorbée au travers de la nourriture. La plus grande partie de notre cholestérol est produite par le corps, en particulier dans le foie, après quoi il est libéré dans le sang.
Avant que le cholestérol ne passe dans le sang, il est transformé en lipoprotéines (VLDL). C’est ce qui permet son acheminement vers les endroits du corps où le cholestérol est nécessaire. En effet, le cholestérol est une graisse et n’est donc pas soluble dans l’eau.
Pour son transport, le cholestérol est conditionné dans de petits globules de lipoprotéines constitués de triglycérides et d’esters de cholestérol.
Quand on parle de cholestérol dans le contexte des maladies cardiovasculaires, c’est à ces lipoprotéines qu’on se réfère.
Le corps utilise aussi des lipoprotéines pour transporter des vitamines liposolubles dans le sang.
LDL est l’acronyme de Low Density Lipoprotein, ou lipoprotéine de basse densité. Le cholestérol LDL est considéré comme le « mauvais » cholestérol.
Les termes mauvais et bon cholestérol ne sont pas tout à fait corrects. Le cholestérol reste du cholestérol. Toute la différence réside dans la lipoprotéine qui le contient. On ferait donc mieux de parler de « mauvaises » et de « bonnes » lipoprotéines.
Lors de leur transport dans les vaisseaux sanguins, les LDL peuvent former une plaque. Celle-ci se dépose facilement dans les parois des artères.
Les LDL sont issues de la transformation des VLDL, due à l’activité de la lipoprotéine lipase.
Les LDL peuvent être divisées en deux catégories. Les LDL petites et denses (sdLDL ou profil B) et les LDL grosses et flottantes (profil A).
Ce sont les sdLDL qui (sous certaines conditions) sont associées au risque accru d’athérosclérose (source, source, source).
HDL est l’acronyme de High Density Lipoprotein, ou lipoprotéine de haute densité. Les HDL sont principalement produites dans le foie.
Les HDL permettent de transporter l’excès de cholestérol LDL vers le foie. Elles éliminent l’excès de cholestérol des parois des vaisseaux. Les HDL peuvent ensuite être réutilisées ou éliminées via les selles.
Le cholestérol HDL est également connu comme le « bon » cholestérol.
VLDL est l’acronyme de Very Low Density Lipoproteïne, ou lipoprotéine de très faible densité. Les VLDL se composent de cholestérol et de triglycérides et servent à transporter le cholestérol dans le sang.
On parle d’hypercholestérolémie lorsque le taux de cholestérol indique un risque accru de calcification artérielle (athérosclérose). En règle générale, les personnes dont le taux de cholestérol est trop élevé n’éprouvent aucun trouble physique ou mental.
20 % des Français on un taux de cholestérol trop élevé. Par ailleurs, 12,5 % des Français suivent un traitement contre le cholestérol.
On parle de taux de cholestérol normal s’il est inférieur à 5 mmol/L, soit 0,9g/l. On parle d’hypercholestérolémie lorsque ce taux dépasse les 1,6g/l.
Le taux de cholestérol total est la quantité totale de cholestérol qui est transportée par les différentes lipoprotéines (LDL, HDL).
Le taux de cholestérol total ne révèle cependant rien des lipoprotéines présentes dans le sang.
Pour déterminer s’il existe un risque accru, les taux de cholestérol LDL, de cholestérol HDL et de triglycérides doivent également être examinés.
Un taux élevé de LDL est associé à un risque accru de maladies cardiovasculaires (source).
Un taux élevé de HDL diminue le risque d’athérosclérose (source).
Le ratio entre HDL et LDL est important, car le premier permet l’acheminement du second.
Comme le montrent les valeurs ci-dessus, le taux de cholestérol LDL doit être faible et le taux de cholestérol HDL élevé. Les médecins examinent donc toujours le ratio entre cholestérol LDL et cholestérol HDL
On calcule le ratio de cholestérol en divisant le taux de cholestérol total par le taux de cholestérol HDL. Plus cette valeur est basse, mieux c’est.
Le taux de cholestérol peut être mesuré au moyen d’une analyse sanguine. Pour plus de précision, plusieurs prises de sang sont nécessaires, car le taux de cholestérol fluctue naturellement.
L’hypercholestérolémie est presque toujours liée au mode de vie.
On peut cependant souffrir d’hypercholestérolémie familiale (HF). L’hypercholestérolémie étant alors héréditaire, il est possible d’en souffrir dès le plus jeune âge.
Les facteurs de mode de vie qui favorisent l’hypercholestérolémie sont :
D’autres facteurs peuvent augmenter le cholestérol :
Le surpoids augmente le taux de cholesterol, en particulier la graisse stockée au niveau du ventre.
Il existe une corrélation directe entre un IMC élevé et un taux élevé de cholestérol. Le bon cholestérol HDL diminue à mesure qu’augmente l’IMC (voici où calculer votre IMC).
Il y a également une corrélation entre tour de taille et hypercholestérolémie.
L’alcool est mauvais pour les vaisseaux sanguins et le cœur. En cas d’hypercholestérolémie, il est conseillé de renoncer à l’alcool.
Si vous buvez 2 verres d’alcool ou plus par jour, votre taux de triglycérides augmentera, ce qui nuit au taux de cholestérol total.
Il existe une corrélation entre l’hypothyroïdie et l’hypercholestérolémie.
Les patients atteints de diabète de type 2 ont des taux de cholestérol plus élevés que les personnes non diabétiques. Étant donné que le diabète de type 2 comporte déjà un risque accru de maladies cardiovasculaires, on doit faire particulièrement attention à son taux de cholestérol quand on fait partie de cette population.
Certains médicaments et traitements peuvent avoir pour effet secondaire d’augmenter le taux de cholestérol. C’est notamment le cas de la prednisone.
27,7 % des Français de 18 à 70 ans souffrent d’hypercholestérolémie.
Jeunes, plus d’hommes que de femmes ont un taux de cholestérol trop élevé, puis la tendance s’inverse.
Cela tient à la diminution du taux d’œstrogènes pendant la pré-ménopause.
Le cholestérol est une substance que le corps fabrique pour combattre l’inflammation. Un taux de cholestérol élevé doit donc être considéré comme le signe que quelque chose ne va pas bien dans le corps.
Les taux de cholestérol peuvent être améliorés à l’aide de médicaments hypocholestérolémiants, mais cela n’élimine en rien la cause de l’hypercholestérolémie.
Certains médecins se demandent donc si la prescription de médicaments hypocholestérolémiants est réellement une solution. Ils estiment préférable d’étudier la raison d’une telle production par le corps pour pouvoir résoudre le problème à la source.
Si le taux de cholestérol n’est pas trop éloigné des valeurs considérées normales, la plupart des médecins recommanderont simplement des modifications du mode de vie.
Ce n’est qu’au-dessus d’un certain taux que vous vous verrez prescrire un médicament hypocholestérolémiant. « Mieux vaut guérir que prévenir » semble la devise. Enfin, les médecins doivent se conformer aux règles et procédures en place.
Les médicaments hypocholestérolémiants ont des effets secondaires. Il est donc préférable de faire sans ces traitements. En adhérant à des conseils de style de vie, vous pouvez améliorer votre qualité de vie et réduire votre taux de cholestérol.
En respectant strictement ces conseils de vie, il est possible de faire baisser le cholestérol naturellement.
Grâce à ces conseils, vous pourrez éliminer les causes de l’hypercholestérolémie.
Passons maintenant aux conseils de vie qui vous permettront de lutter contre le cholestérol !
Avant de voir comment faire baisser le taux de cholestérol, il est important de vous assurer que votre hypercholestérolémie n’est pas due un problème d’ordre médical sans aucun lien avec votre mode de vie.
L’hypothyroïdie est une condition physique qui peut entrainer l’augmentation du cholestérol total et du cholestérol LDL (source, source).
Un taux élevé de cholestérol peut également être héréditaire, et peut alors se manifester dès le plus jeune âge.
Au total, cela concerne jusqu’à 300 000 personnes, une fréquence d’une personne sur 200. Seulement 1 % des patients seraient diagnostiqués.
Sur les 20 % de Français ayant un taux de cholestérol élevé (entre 18 et 70 ans), cela ne représente qu’une infime partie.
Nous pouvons également souligner que plus de 95 % des maladies sont dues au mode de vie. Par exemple, les habitudes semblent être plus de 200 fois plus importantes que le gène actuellement associé au diabète de type 2 (source).
Avertissement !
L’adaptation de votre régime alimentaire et / ou de votre mode de vie aux conseils ci-dessous pourrait entraîner une baisse importante de votre taux de cholestérol. Alors, faites régulièrement vérifier votre cholestérol si vous suivez (assidûment) ces conseils. N’arrêtez jamais un traitement anti cholestérol sans l’avis d’un médecin !
Maîtriser son surpoids est bon pour le cholestérol.
Diverses études montrent qu’une perte de poids de 5 à 10 % entraînait une baisse du cholestérol et une diminution du risque de maladies cardiovasculaires (source, source, source, source, source).
Chez certaines personnes, la perte de poids peut, au contraire, entraîner une augmentation du cholestérol. Cela arrive notamment en cas de régime très restrictif en termes de calories. Le cholestérol stocké dans les tissus graisseux se déverse dans le sang lorsque les graisses sont brûlées.
Il s’agit d’une situation temporaire et il n’y a aucune raison de paniquer. Cela ne doit surtout pas être une raison de vous décourager. Une fois que vous aurez atteint votre poids cible, votre taux de cholestérol retrouvera des valeurs normales.
Tout ce qui va augmenter la quantité de cholestérol LDL dans votre sang augmentera aussi le risque de maladie cardiovasculaire. Pour autant, ce ne sont pas les acides gras saturés qui en sont la cause ! Ce sont les glucides raffinés et les sucres qui en sont responsables.
Et parce que c’est la chose la plus importante que vous devez savoir sur le cholestérol et la nutrition, je vais le répéter :
Dans cette étude portant sur 40 000 personnes (source), il a été constaté que les personnes mangeant le plus de sucre sont 400 % plus susceptibles d’avoir une crise cardiaque. Une canette de soda augmente le risque d’une crise cardiaque de 30 % !
Et voici une autre étude qui montre la corrélation entre les glucides et les maladies cardiovasculaires.
Nous avons grandi avec l’idée que les graisses saturées sont mauvaises pour le cholestérol. Cependant, il n’y a pas de lien scientifique entre l’augmentation du nombre de crises cardiaques et la consommation de graisses saturées (voici quelques-unes des nombreuses sources : source, source, source).
L’idée selon laquelle les graisses saturées seraient mauvaises pour le cœur et les vaisseaux sanguins repose sur une étude des années 60.
Cette étude s’est penchée sur le lien entre le nombre de morts de maladie cardiovasculaire dans un pays et la quantité de graisses saturées consommées dans ce pays.
Il n’y a que 22 pays pour lesquels il a été possible de savoir combien d’habitants étaient morts d’une maladie cardiovasculaire. L’alimentation dans ces pays était une estimation basée sur la production alimentaire dudit pays sans tenir compte de l’exportation et de l’importation.
Voici les résultats de cette étude (l’étude de Keys) :
Les résultats de cette étude n’ont trouvé aucune corrélation entre la consommation de graisses saturées et les maladies cardiovasculaires. Cependant, les chercheurs se sont concentrés sur 6 pays où l’on pouvait observer cette corrélation.
Donc, dans cette recherche, une sélection des données a été faite pour soutenir l’hypothèse que les graisses saturées sont mauvaises. Il n’a pas été tenu compte d’autres habitudes de vie comme le tabagisme, le sport ou une alimentation riche en sucres, glucides, légumes et poissons.
Malheureusement, c’est sur cette étude que les instances de santé ont fondé leurs recommandations.
L’huile d’olive, qui se compose en grande partie d’acides gras insaturés, peut aider à faire baisser le cholestérol.
Les études ont démontré que l’huile d’olive permet de réduire le cholestérol LDL (source). Une autre étude a souligné que la consommation d’huile d’olive réduit la nécessité de prendre des médicaments anti cholestérol (source).
Utilisez de l’huile d’olive de première pression à froid (vierge extra). Pour l’extraire, les olives ne sont pas chauffées. En conséquence, l’huile d’olive ne s’oxyde pas et conserve son effet protecteur pour les cellules.
Si vous utilisez l’huile d’olive pour la cuisson, assurez-vous de ne pas la surchauffer. Elle s’oxyderait. L’huile d’olive ne convient pas à la friture. Chauffée à trop haute température, elle devient dangereuse pour la santé.
Vous le savez probablement déjà, les avocats sont bons pour la santé. Ils sont une excellente source d’acides gras insaturés et de fibres alimentaires. Ils aident également à faire baisser le taux de cholestérol LDL tout en augmentant le taux de cholestérol HDL (source).
Dans une étude, des personnes en surpoids devaient consommer des avocats. Un groupe témoin n’en a pas consommé. Dans le groupe qui consommait des avocats, on a constaté une diminution du taux de LDL, alors que ce n’était pas le cas pour le groupe témoin qui ne consommait pas d’avocats (source).
Les légumineuses telles que les haricots, les pois et les lentilles sont également très bonnes pour le cholestérol.
Une méta-analyse de 26 études a prouvé que les légumineuses abaissaient significativement le taux de cholestérol LDL et réduisaient le risque de maladies cardiovasculaires (source).
Une autre méta-analyse a démontré que les légumineuses entraînaient une perte de poids en l’absence de restriction calorique (source). Une autre bonne raison d’ajouter une bonne quantité de légumineuses à votre menu.
Le poisson gras comme le saumon et le maquereau est bon pour le cholestérol HDL et aide à lutter contre les inflammations. De plus, il réduit le risque de maladies cardiovasculaires.
Le poisson peut être mangé grillé, rôti, cuit à la poêle, ou cru. À noter que le poisson frit augmente le risque de maladie cardiovasculaire (source).
Dans le cadre d’une grande étude, de jeunes adultes ont été suivis pendant 25 ans. Il s’est avéré que les personnes qui mangeaient régulièrement du poisson (pas frit) étaient moins susceptibles de développer le syndrome métabolique (source).
Le syndrome métabolique englobe tout un éventail de symptômes, y compris un taux de cholestérol HDL bas et l’hypertension artérielle.
Dans une autre étude, on a constaté que la consommation régulière de thon ou d’un autre poisson gras (non frit) réduisait le risque de crise cardiaque de 27 %. A l’inverse, manger régulièrement du poisson frit faisait augmenter ce risque (source).
Les oméga-3 sont bons pour le cœur et les vaisseaux sanguins. Mangez donc du poisson gras (du saumon, du maquereau, du hareng ou du thon) deux fois par semaine.
Noisettes, amandes et autres fruits à coque sont particulièrement bons pour la santé et le cœur.
Les fruits à coque sont riches en oméga-3, des bonnes graisses bénéfiques pour le cœur (source).
Les fruits à coque aident également à réguler la tension artérielle (source). Cette même étude a également révélé que manger une portion de fruits à coque chaque jour réduisait le risque de crise cardiaque de 28 %.
Une analyse de 25 études a montré que la consommation quotidienne de 2 ou 3 portions de fruits a coque induisait une réduction du taux de cholestérol LDL (source).
Oui, vous avez bien lu. Le chocolat et le cacao excellents pour le cholestérol. Non seulement, ils diminuent le taux de cholestérol LDL, mais en outre, ils font baisser la tension artérielle (source, source, source).
Ne vous précipitez pas au magasin pour acheter votre chocolat (au lait) préféré. Ce type de chocolat est bien trop riche en sucre, ce qui est mauvais pour le cholestérol. Vous devrez donc opter pour du chocolat noir à 80 % de cacao minimum.
Le chocolat cru est également une bonne option. L’absence de cuisson permet d’en préserver les antioxydants. Le cacao cru est 7 fois plus riche en antioxydants que le chocolat ordinaire. Vous pouvez trouver ce chocolat cru au rayon produits naturels / superaliments.
Les céréales complètes, en particulier l’orge et d’avoine, sont associées à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires (source).
Une méta-analyse à grande échelle reprenant les résultats de 45 études a montré que la consommation de céréales complètes peut être associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires, de maladies respiratoires, de diabète de type 2 et dw cancer (source).
Consommer des céréales complètes trois fois par jour entraîne une réduction de 20 % des risques de maladies cardiaques ou de crise cardiaque. Une consommation plus importante diminuait encore plus le risque.
Mais restez logique : une portion de légumes vaut toujours mieux qu’une portion de glucides, même de céréales complètes. Limitez la consommation d’aliments riches en glucides à 1 ou 2 fois par jour.
Les meilleures sources de glucides sont l’avoine et l’orge. Ceux-ci contiennent des bêta-glucanes, qui favorisent la diminution du taux de cholestérol LDL (source, source).
L’ail est bon pour le cœur et les vaisseaux sanguins, car il abaisse la pression artérielle.
Cependant, il peut aussi réduire le cholestérol LDL. Son effet sur le LDL est mineur, mais réel (source, source, source).
Pour obtenir un effet protecteur pour le cœur, des quantités relativement importantes d’ail sont nécessaires. Vous pouvez donc prendre de l’ail sous forme de complément.
Les fruits et les baies sont excellents pour la santé du cœur. Les fruits sont riches en fibres, lesquelles aident à réduire le taux de LDL et à réduire le risque de maladies cardiovasculaires (source).
La pectine contenue dans des fruits tels que les raisins, les pommes et les fraises peut réduire taux de cholestérol jusqu’à 10 % (source).
Les baies (myrtilles, mûres, framboises, canneberges et autres fraises) diminuent le taux cholestérol LDL tout en augmentant le taux de cholestérol HDL (source).
Nous avons vu que les fruits riches en pectine aident à faire baisser le cholestérol (source). Les légumes tels que les aubergines, les carottes, les pommes de terre et le gombo sont également riches en pectine.
Les légumes-feuilles comme les épinards et le chou frisé contiennent de la lutéine et des caroténoïdes. Ces dernières sont associées à une réduction du risque de maladie cardiaque (source, source).
Cette étude suggère que la lutéine diminue le taux de LDL oxydé et pourrait empêcher le cholestérol de se fixer sur les parois des artères.
Riches en fibres alimentaires, en antioxydants et peu caloriques, les légumes sont donc un choix judicieux pour conserver un cœur en bonne santé.
Une importante méta-analyse a montré que les protéines de soja avaient un effet positif sur les valeurs sanguines. Le LDL diminuait tandis que le HDL augmentait (source). Le soja frais s’est avéré plus efficace que les compléments à base de soja.
Une étude a montré que le fructose et le HFCS (sirop de maïs à haute teneur en fructose, une forme de sucre) augmentaient les triglycérides et l’ApoB (marqueur de LDL) dans le sang. Et cela dans un délai de 2 semaines chez des participants jeunes et en bonne santé (source).
Sachez que les sucres apparaissent dans les aliments sous toutes sortes de pseudonymes (sirop de fructose, sirop de glucose-fructose, maltodextrine, saccharose…)
Vous trouverez dans cet article la liste complète des noms donnés au sucre.
Dans l’idéal, renoncez au sucre et aux aliments contenant des sucres ajoutés. L’American Heart Association Nutrition Committee conseille aux femmes de ne pas manger plus de 100 kcal de sucres ajoutés. Pour les hommes, la limite supérieure est de 150 kcal.
Une étude a montré que suivre un régime pauvre en glucides réduisait le risque d’artériosclérose (source). D’après cette étude, suivre un régime pauvre en glucides permet de faire baisser les taux de triglycérides et d’augmenter le taux de cholestérol HDL.
Dans une autre étude dans laquelle les participants ont suivi un régime pauvre en glucides, différents marqueurs et valeurs ont été améliorés. Après 12 semaines, on a relevé une perte de poids de 10 % et une chute du taux d’insuline de 50 %. Les taux de triglycérides avaient diminué de 51 %, le cholestérol HDL avait augmenté de 13 % et le rapport cholestérol / HDL-C était amélioré de 14 %. Le plus frappant dans cette étude est que les participants chez qui on a observé ces améliorations avaient triplé leur apport en graisses saturées (source) !
Toujours pas convaincu de l’effet bénéfique d’un régime pauvre en glucides sur le risque de maladies cardiovasculaires ? Pour les fans, voici quelques études supplémentaires qui l’indiquent: source, source, source, source, source.
Vous voulez suivre un régime pauvre en glucides ?
Si vous voulez pousser un peu plus loin, vous arriverez à la conclusion qu’un régime pauvre en glucides provoque en fait une augmentation du taux de cholestérol pour un très petit groupe de personnes. Cela peut se produire dans un régime cétogène ou dans ses variantes de régime paléo qui sont très riches en graisses. Si vous souhaitez suivre ces régimes pauvres en glucides, il est important de faire contrôler régulièrement votre sang.
Comment faire baisser le cholestérol ? En faisant du sport. L’activité physique réduit le risque de maladies cardiovasculaires.
Une étude a montré qu’un entraînement fractionné de haute intensité est le moyen le plus efficace de faire baisser la tension artérielle et d’améliorer les valeurs des lipoprotéines et des triglycérides (source).
Consultez d’abord votre médecin si vous comptez vous lancer dans l’entraînement fractionné de haute intensité.
Cette étude a montré que l’exercice aérobie améliorait le métabolisme et réduisait les inflammations.
Il y a maintenant tellement de preuves que fumer est mauvais pour le cœur et les vaisseaux sanguins qu’il n’y a plus aucun doute à ce sujet.
Le tabagisme est également associé à une baisse du cholestérol HDL et à un risque accru de diabète de type 2 (source).
Retrouvez plus de conseils dans mon article sur le régime anti-cholestérol.
Des années durant, on nous a dit que les aliments riches en cholestérol, comme les œufs, sont la cause des maladies cardiovasculaires.
Le cholestérol dans notre nourriture n’est qu’une petite partie du cholestérol présent dans notre corps. Ce dernier contient entre 40 et 50 grammes de cholestérol, dont la plus grande partie est produite par le corps lui-même.
Ce n’est pas non plus le cholestérol qui est mauvais pour nous, c’est « l’emballage » dans lequel se trouve le cholestérol. C’est la lipoprotéine de basse densité (LDL) qui est mauvaise pour nous.
Une étude a montré que manger du cholestérol ne provoque pas de maladie cardiovasculaire (source).
La conclusion de cette étude était que les recommandations des instances de santé en ce qui concerne le cholestérol et la consommation d’aliments riches en cholestérol devaient être reconsidérées.
L’hypercholestérolémie est un problème grave et potentiellement mortel qui nécessite un traitement anti cholestérol. Beaucoup de recherches scientifiques ont été effectuées au cours des dernières décennies. Mais en dépit de cela, beaucoup d’informations erronées et périmées continuent à circuler sur Internet.
Et le pire en tant que consommateur, c’est que les organismes censés vous donnez une information correcte ne le font pas assez.
Outre l’hypercholestérolémie, de nombreux facteurs augmentent le risque de maladie cardiovasculaire. Pensez au stress, au diabète, à l’hypertension ou encore au tabagisme. Afin de réduire le risque de maladie cardiovasculaire, vous devrez donc faire attention à ces facteurs de risques, en plus de votre taux de cholestérol.
Une quantité incroyable de recherches ont porté sur la relation entre le cholestérol et les maladies cardiovasculaires au cours des 50 dernières années. Dans cet article, nous avons essayé de partager avec vous les conclusions les plus importantes dans un langage compréhensible.
Pour autant, il y a beaucoup plus à dire sur le cholestérol et comment faire baisser le cholestérol que ce qui a été discuté ici. Des livres entiers sont dédiés au sujet. Les informations que vous avez pu lire ici en sont un résumé.