Le chef restaurateur de tapas espagnol rentrait chez lui pour une grande fiesta avec ses parents
Je rentrerais chez moi, dans la maison dans laquelle j'ai grandi. C'est à Talaván, un petit village de la région d'Estrémadure en Espagne - la maison dans laquelle ma mère vit toujours. C'est là que nous avons toujours nos réunions de famille et nos célébrations.
C'est une maison espagnole très typique, donnant sur la place principale . Chaque matin, vous pouvez regarder toutes les dames aller acheter du pain. Mes parents n'ont jamais habité ailleurs, et mon rêve est d'y construire ma propre maison aussi, avec une grande cave et un potager à proximité, comme mon père.
Je voudrais réunir tous ceux qui ont toujours été importants pour moi . J'ai beaucoup d'amis... Il y aurait mille personnes ! Ce serait une façon de dire merci.
Nous commencerions par beaucoup de fruits de mer et de jambon ibérique , avec un bon verre de Tio Pepe. Le xérès et le jambon forment un mariage de saveurs tellement parfait.
L'odeur du ragoût de chevreau de ma mère remplirait la maison . Il aurait cuit lentement toute la matinée, et nous le dégusterions avec du vin rouge et des légumes du jardin de mon père. C'était toujours un moment fort de descendre cueillir ses tomates en été ou ses oranges en hiver.
Il y aurait du gâteau et la crème caramel de ma mère. Et leche frita – crème anglaise frite – avec un verre de mon Pedro Ximenez préféré de Fernando de Castilla. C'est un vin vraiment doux, épais avec des raisins secs, comme du pudding de Noël dans un verre. Après ça, je prendrais un verre de cava, et un gros gin tonic !
Si c'était la saison, je serais tout aussi heureux avec une assiette d'oranges, assaisonné d'huile d'olive. Nous aimons les choses très simples. Mon père avait souvent juste un bouquet de menthe dans un vase près de la table, un bol de coing et de la fleur d'oranger, remplissant la maison de beaux arômes.
Si le nom se traduit par «lait frit», il s'agit en fait d'une sorte de beignet à la crème sucrée, une bouchée à manger à la fin d'un repas ou avec du thé ou du café. C'est un plat qui me tient à cœur, car ma mère le prépare chaque fois qu'il y a quelque chose à fêter ou que des amis viennent me rendre visite.
Pour 4 à 6 personnes
Pour la crème anglaise
1 litre de lait entier
Zeste de ½ orange
Zeste de ½ citron
1 bâton de cannelle
60g farine nature
80g de maïzena
140g de sucre semoule
4 gros jaunes d'œufs
Pour enrober et faire frire
100 g de farine ordinaire
2 œufs battus
150 ml d'huile d'olive extra vierge
Pour servir
100g de sucre semoule
1 cuillère à café de cannelle en poudre, ou au goût
1 Mettez le lait, les deux zestes et la cannelle dans une poêle antiadhésive et faites chauffer jusqu'à ce qu'ils soient très chauds, mais pas bouillants. Cuire environ 30 minutes. Éteignez le feu et retirez la cannelle et les écorces d'agrumes.
2 Battre les farines, le sucre et les jaunes d'œufs ensemble dans un bol. Ajouter petit à petit le lait chaud en continuant de fouetter. Une fois que vous avez une sauce épaisse, versez-la dans la casserole et placez-la sur feu moyen pour cuire pendant 10 minutes. Remuez régulièrement. Vous vous retrouverez avec une crème pâtissière très épaisse. A l'aide d'une spatule, lisser la crème pâtissière sur une plaque allant au four sur une épaisseur de 2 cm. Laisser refroidir au réfrigérateur.
3 Mettez la farine et les œufs dans des bols séparés. Coupez la crème anglaise en carrés de 3 cm et roulez chaque cube dans la farine en époussetant l'excédent, puis plongez-le dans l'œuf. Faites chauffer suffisamment d'huile dans une poêle à frire épaisse pour immerger les cubes de crème anglaise. Une fois que l'huile commence à scintiller, faites cuire les carrés pendant 1 minute jusqu'à ce qu'ils soient dorés pâles, par lots, et égouttez-les sur du papier absorbant. Mélangez le sucre et la cannelle et saupoudrez-les soigneusement.
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