Le chef français du restaurant londonien Hibiscus, doublement étoilé au guide Michelin, choisit de tirer sa révérence au milieu de ruines antiques
Pour mon dernier repas, nous nous asseyions parmi les temples et les arbres d'Angkor au Cambodge - l'un des endroits les plus magiques que je connaisse. La façon dont la nature s'est imposée là-bas est vraiment incroyable. Nous aurions une musique de fond, mais quelque chose de simple qui ne détournerait pas la beauté de l'endroit.
Ce dernier menu serait difficile à planifier pour moi , car c'est tellement important. Cela devrait être quelque chose de très simple - comme un poulet rôti parfait avec une belle purée de pomme, garni de copeaux de truffe noire.
Ce que j'aime dans un poulet rôti, c'est la simplicité d'une très bonne viande; vous n'avez rien à faire.
Pour le dessert, je prendrais un vacherin , un dessert français qui est tout ce que j'aime tout en un ! Meringue parfaite, chantilly, glace…
Et il y aurait un beau plateau de fromages , avec les meilleurs fromages du monde entier. Un Saint-Marcelin, un Saint-Félicien, un camembert, du comté, un Mont d'Or, du stichelton…
A boire on prendrait une Romanée-Conti vieillie , ou un bon vin de la Vallée du Rhône. Et pour terminer le repas, je prendrais un café comme je l'aime le plus – un double expresso :pas de lait, pas de sucre; tel quel...
... et un beau cigare avec un verre de poire williams de mon père – j'en ai toujours une bouteille à la maison; c'est une eau de vie qu'il fabrique depuis des années avec ses amis.
Mes parents se joindraient à moi pour ce repas , ainsi que mon frère, mon compagnon et mes enfants. Ce serait au printemps :pas trop chaud; juste assez chaud pour être confortablement assis dehors.
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